OP DI

Octobre, mois des doutes et de la peur,

sous les pluies diluviennes, perdus dans la jungle hostile,

les hommes meurent…

Passé les premiers lourds combats de septembre, de toute évidence

le centre de gravité s'était déplacé :

Le front de la Matanikau l'emportait maintenant, du point de vue stratégique, sur celui de la Tenaru.

Les japonais débarquaient sur la côte ouest maintenant en unités complètes, fraîches et bien équipées.

D'où la nécessité pour les Marines d'étendre leur tête de pont jusqu'à la rive est de la Matanikau,

afin de pouvoir bloquer toute attaque en s'appuyant

le plus solidement possible sur la rivière, seul véritable obstacle naturel.

L'envoi de patrouilles de l'autre côté de la rive est vital,

tout comme la nécessité de se fortifier au mieux par la pose

de mine ou de barbelés au devant de la ligne de front.